Elarine Osetia

Race: Humain (Elkio)

Nom: Osetia

Prénom: Elarine

Âge: 24 ans

Caractéristiques physiques: Ne dépassant pas les un mètre soixante-cinq pour un poids avoisinant la cinquantaine, la carrure d'Elarine est en conséquences fine, voir un peu trop svelte. Son visage est d'une forme légèrement triangulaire pointant vers le bas et est marqué sur le menton et sous l'oeil gauche de petits tatouages évoquant son appartenance à une guilde. Elle a le teint ni trop pâle ni trop bronzé, des cheveux tombant autour de sa tête jusqu'à son cou et dont la partie la plus longue est une grande couette tressée lui tombant sur la gauche. Ses yeux sont en amande et arborent un regard vert-ambré. Son style vestimentaire est assez discret, portant généralement un manteau d'une couleur claire avec une capuche, un vêtement léger, matelassé et la laissant libre de ses mouvements. Sous ce manteau se trouvent une tunique et une jupe Astropolienne, et tout cet ensemble est doté de fines protections magiques lui permettant d'être plus résistante faces aux assauts arcaniques. Elle porte une broche près de son épaule droite, fait d'un bronze rougi.

Spoiler:

Caractéristiques mentales: Très affectée par un passé assez sombre, la psychologie d'Elarine peut se révéler être un étrange contraste difficile à comprendre. Cynisme et manque d'optimisme sont des parts de sa manière de pensée et elle n'aime jamais se reposer sur une idée qui pourrait compromettre sa perception des choses telles qu'elles sont. Ce n'est pas parce que cet endroit est calme qu'il n'y a aucun danger, ce n'est pas parce que cette femme sourit que ses intentions sont bonnes. C'est pourquoi elle a lentement forgée une tendance à être imprévisible pour se mettre toutes les chances de son côté et ne jamais se trahir elle-même en donnant à autrui un tour d'avance sur elle.

A l'occasion, elle se révèle assez courtoise et se dote très rarement d'une langue coupante, voyant un certain manque d'intérêt à faire preuve d'impolitesse. Très observatrice, Elarine à tendance à se servir de son regard avant d'agir. Les environnement comme les hommes sont plein de détails qu'ils peuvent dissimuler ou non et qui sont toujours des atouts à connaître avant d'adopter une quelconque forme d'action et afin d'en assurer le succès. Émotionnellement, Elarine est stable grâce à sa volonté de conserver son sang-froid qui lui permet d'encaisser les coups durs, mais quand cette volonté est ébranlée, elle peut devenir nettement plus fragile et se laisser aller à des douleurs psychologiques souvent liées à son passé.

Affiliation: Inquisition (agent solitaire), Guilde de voleurs Mostengen, Maison des Plaisirs d'Avonal

Histoire du personnage: Être un criminel ne ferme pas forcément le cœur aux choses de l'amour et du romantisme. Même après avoir commis mille crimes, on peut toujours poser ses yeux sur une personne et ressentir une profonde affection pour elle. C'est qui arriva aux parents d'Elarine dont l'amour résulta en sa naissance, et leur péchés en son funeste sort. Une fois ses parents attrapés, Elarine devint orpheline, alors âgée d'à peine cinq ans, et ne parvint pas à échapper aux mains de la "Loi" Elkienne qui se servit d'elle comme d'une manière financière de réparer les dégats que ses parents ont causé. Peu de temps après la mort de ses parents et quand on posa la main sur elle, Elarine fut revendue en tant qu'esclave au cours d'une enchère où son prix gonfla lorsqu'elle manifesta visiblement l'intérêt d'un certain individu.

De Sanudo était un homme assez connu au sein de Meliance comme un petit magnat qui possédait quelques titres fonciers et des tavernes, mais surtout une maison close que l'on nomme Avonal, et où on peut retrouver des prix élevés pour passer une nuit en la compagnie des femmes les plus belles d'Elkio. C'est là-bas, dans cet environ assez malsain, qu'Elarine grandit, mais elle n'eut pas le même rôle que les autres femmes qui "travaillaient" là-bas. De Sanudo est un individu connu pour ses vices divers et son sadisme, et la volonté qu'il l'anima quand il paya le prix fort pour Elarine était d'en faire son souffre-douleur.

Elarine vécut un horrible enfer pendant plusieurs années en étant sous la tyrannie de cet homme qui prenait un grand plaisir à la malmener. Abusant d'elles de diverses et nombreuses manières, une satisfaction sadique le convainquait de continuer ses mauvais traitements sur Elarine lorsqu'il se délectait durant de nombreux soirs des cris de douleur et des sanglots de mélancolie auxquels la pauvre enfant se livrait dans son désespoir et sa vulnérabilité. Avec une grande peine, elle endura ces années difficiles en acceptant son sort petit à petit. La liberté vint à l'aube de sa seizième année quand d'anciens amis de ses parents s'arrangèrent pour la libérer et la sortir de ce trou qu'elle jura de faire brûler un jour une fois que la tête de son bourreau roulera à ses pieds.

Elle rejoint alors la Guilde de voleurs de ses bienfaiteurs, Mostengen, où après quelques jours à avoir du mal à accorder sa confiance à quelqu'un et à formuler une quelconque réponse aux mots qui lui étaient adressés, elle commença à montrer sa gratitude en acceptant de rentrer au service de la guilde et en acceptant de suivre une formation sous leur aile, l'un des meilleurs choix de sa vie jusque là puisqu'elle empocha des talents lui ayant permis d'amasser de quoi découvrir que la vie n'était pas que peine, douleur et désespoir, et qu'il y avait du bon dans le fait de respirer. En compagnie de ses mentors, elle effectua plusieurs larcins à travers tout Elkio, changeant de ville quand une cible plus intéressante se manifestait. En dehors de leurs activités criminelles, elle se découvrit elle-même petit à petit en nouant des liens avec d'autres personnes quand la possibilité d'avoir une vie normale lui semblait alors réelle.

Cependant, sa volonté de vengeance ne la fit pas oublier les promesses qu'elle s'était faites, et ainsi, Elarine travailla à côté pour élaborer un plan afin de se débarrasser de l'homme pour qui elle vouait une haine viscérale. Mais à son insu, De Sanudo l'avait gardé sous surveillance, par précaution, et des hommes à sa solde lui rapportèrent la quête de vengeance dans laquelle la jeune fille s'était lancée, offrant alors à l'homme d'affaire un tour d'avance et un plan pour enfin avoir un remboursement sur la perte qu'était le départ d'Elarine. Il la laissa croire qu'il était atteignable au point où elle se mit à baisser sa garde jusqu'à même être irréfléchie face à son devoir de conserver la discrétion de sa guilde et le piège se renferma alors. Une intervention de garde corrompus et de mercenaires mis fin aux activités de la guilde quand la plupart de ses membres furent tués alors que les autres, comme Elarine, parvinrent à s'enfuir en se dispersant.

Rouge de rage et de honte, Elarine eut à se cacher pendant un petit moment à Meliance où elle se maudit en prenant l'entière responsabilité de la dissolution de Mostengen. Avec le peu de conviction qui lui restait, elle prit la décision de mettre fin à ses jours dans une tentative suicide de réclamer la vie de De Sanudo en allant s'en prendre à lui sans précaution. Bien évidemment, son "plan" échoua et elle fut maîtrisée avant de pouvoir même être à cinq maître de son Némésis. Ce dernier prit la décision de la battre violemment et de la laisser pour morte en la jetant dans les égouts de Méliance où les monstruosités qui y vivaient sauraient s'occuper de son cas. Elle fut alors sauvée in-extremis par une figure qu'elle n'aurait jamais imaginé voir. Ses yeux se fermèrent lentement et elle sombra dans l'inconscience avec comme dernière image celle de deux Inquisiteurs vêtus de rouge qui, arme à la main, prirent sa défense face à un groupe d’aberrations sous-terraines.

Après l'avoir tiré de là, les deux Inquisiteurs se chargèrent de la remettre sur pied en l’amenant en lieu sûr, sans se soucier de son passé où de la raison pour laquelle elle se trouvait dans cette égout. Elle récupéra pendant deux bonnes semaines au sein d'une commanderie d'un Ordre de Chevalerie local où l'un des deux Inquisiteurs revint s'enquérir de son état. Il révéla à Elarine que la raison pour laquelle il parvint ce jour là à la retrouver était qu'au détour d'une mission, il avait ressentit l'énergie magique de l'ancienne voleuse, une énergie importante mais brute et manquant de travail, qui était assez forte pour qu'il puisse la repérer. L'Inquisiteur affirma que son potentiel l'intéressa et l'intima alors d'accepter la proposition de rejoindre son Ordre où l'on saurait s'occuper d'elle. Il trouva les bons mots pour exploiter le moral réduit à néant d'Elarine et son manque d'objectif afin d'obtenir une réponse positive de sa part.

C'est ainsi qu'elle intégra les rangs de l'Inquisition en passant bien évidemment par une formation où on l'a fit se familiariser petit à petit avec les forces arcaniques qui habitaient son for intérieur, on l'a poussa à aller le chercher et l'exploiter après lui en avoir fait prendre conscience, tout en la faisant suivre un apprentissage aux armes et en lui refaisant également son éducation, une chose qu'elle n'avait que très peu reçue. L'Inquisition fut une véritable famille pour elle et Elarine ressentit un profond sentiment de redevabilité envers l'Ordre dont elle accepta le sévère entraînement qui la transforma d'une âme perdue et sans but en une défenseur de l'Humanité dévouée à son devoir. Sous la couleur du rouge écarlate, Elarine s'était définitivement tournée vers un avenir plus brillant.

Compétences civiles: Doté d'un bon œil pour le marchandage, Elarine est le genre de cliente qu'un commerçant ne veut pas voir dans son échoppe. Elle sait repérer ce qui lui serait le plus utile, dans le meilleur état et arrivera toujours à trouver les arguments qu'il faut pour négocier un prix qui lui serait plus avantageux.
Sa capacité à réussir à garder un visage impassible quand cela est nécessaire la rend plus difficile à lire et à prédire. Traqueuse émérite, une trace dissimulé dans la boue ou une tâche de sang n'échappera pas à sa vision agile.

Compétences martiales: Ayant réussi à rendre bénéfique la légèreté de son corps en profitant ainsi d'une dextérité et une maîtrise de ses mouvements plutôt agile, Elarine est une combattante assez douée au corps-à-corps, maîtrisant le maniement de la dague et des épées courtes qu'elle sait rendre mortelles. Son style de combat est donc basé sur sa rapidité et sa précision, et sur des stratégies comptant plus sur l'usure plutôt que la force brute. Elarine manie également une arbalète aux carreaux avec une influence magique se révélant plus efficaces contre les engeances monstrueuses et les défenses magiques.

Compétences magiques: Le potentielle magique d'Elarine est relativement important, mais elle ne sait que très peu comment l'exploiter et ne peut même pas égaler un apprenti mage. C'est un talent qu'elle n'a découvert que depuis très peu et qu'elle peine à maîtriser. Elle semble cependant avoir une affinité pour les magies de Pyromancie et de Guérison, et elle travaille encore ses talents dans ces domaines-là. Ses talents magiques lui confèrent une sorte de sixième sens, une manie à prévoir le danger, chose qu'elle perçoit à travers un profond malaise lorsqu'une menace la guette.